Reportage en bas de page
Tout public à partir de 11 ans | Infos et inscription
Samedi 12 octobre | 14h>16h
RDV au Moulin Maréchal, 3 Rue du Moulin Maréchal, Plérin
Prévoir de bonnes chaussures et une tenue adaptée à la météo.
A l’occasion d’une balade commentée, découvrez l’histoire de l’exploitation des mines de plomb argentifère et les vestiges de cette activité industrielle.
Un voyage dans le temps de l’époque gallo-romaine au début du XXe siècle.
Avec Joseph Burlot, spécialiste de l’histoire du site avec la participation du Moulin Maréchal
Reportage photo de la sortie
T’as bonne mine !
Surtout à Trémuson… Quand un passionné vous raconte l’histoire d’un lieu et d’une activité minière dans le cadre du Festival Baie des Sciences.
C’est au moulin Maréchal que la visite commence.
Un moulin en constante rénovation par un passionné pas avare de partager ses connaissances et l’histoire du moulin (des moulins du Gouet).
Des visites sont souvent organisées (comme aux journées du patrimoine…).
Ne ratez pas !
Joseph Burlot est un passionné aussi. Petit tour d’horizon pour commencer, 1920 y’a rien, c’est aride et sec. On remonte aussi au 2ème et 3ème siècle avec les romains. Vers 1700 la création d’une compagnie des anglais, en lien avec les turpitudes politique franco-anglaises…
Puis la Compagnie des Indes vient y mettre son grain de sel… C’est tellement fouillé qu’il ne faut pas hésiter à rechercher une vidéo faite par M Burlot il y a quelques années…
Le train arrive dans la région en 1863. C’est déjà la mondialisation.
Comment des vagues d’immigration ont fait vivre et se développer une bourgade. Ah ils ont mauvaise mine les xénophobes d’aujourd’hui quand on considère l’apport de ces étrangers dans le développement de notre région.
Petit arrêt au bar de la Combe…
Punaise des souvenirs remontent, « Chez Peloche » un bistro que seul les plus âgés de la troupe peuvent connaître. moi j’étais étudiant au Vau. Des soirées mémorables.
Charles Le Maout, Jean Dufour (qui voit bien l’opportunité d’extraire du plomb en une période de développement du réseau d’adduction d’eau potable). les péripéties des mines de Trémuson défilent. L’entrée d’un travers-bancs (galerie horizontale d’accès aux bancs aux filons de minerais), on entend l’eau qui glougloute.
On s’enfonce en file indienne dans la forêt en longeant la laverie…
Zut mon appareil photo en fin de vie peine à faire la mise au point.
Au travers des arbres, des amas (terrils ?) de scories.
La sécheresse de 1976 est évoquée avec une canalisation qui descend du puits cavalier (170 m de profondeur d’eau) pour alimenter Plérin.
On défile devant l’entrée de la galerie du fond des prés.
Parait que de jeunes gredins (sourires de connivence entre quelques présents) ont scié et descellé des barreaux…
Nous avançons tranquillement. Plus haut, derrière les arbres, on peut voir les restes d’un téléphérique qui reliait le puits à la laverie… mais il y a les feuillages.
Lâchement et honteusement (je me trouve une excuse en arguant d’une visite ancienne lors d’une journée du patrimoine) subrepticement, je fais grise mine, je m’éclipse, il est 16h, pour rejoindre une mondanité de mon quartier…