Et si le silence était bien plus qu’une simple absence de bruit ?
Ados, adultes | Infos et inscription
Réservation conseillée au 02 96 78 89 20 ou mediatheque@ploufragan.fr
Mardi 07 octobre | 20h30>22h
Auditorium de l’espace Victor Hugo, Place de l’église, Ploufragan
Séance de dédicace à l’issue de la conférence
Dans un monde saturé de sons, de stimulations visuelles et d’injonctions à l’attention permanente, il est intéressant de s’interroger sur notre rapport au bruit et sur la place que nous laissons au silence. Des recherches récentes en neurosciences nous éclairent : le silence, sous toutes ses formes, n’est pas un vide à combler, mais une ressource précieuse pour notre santé mentale, notre créativité, notre mémoire, et même notre construction intérieure. Contrairement au bruit, qui entraîne des niveaux élevés d’hormones de stress dans le cerveau, le silence agit comme un baume : il favorise la régénération neuronale, facilite l’élimination des toxines associées aux maladies neurodégénératives, et permet à notre esprit d’entrer dans un mode de fonctionnement profond, introspectif, inventif. Silence acoustique, silence attentionnel, silence visuel ou méditatif : chacun de ces états offre une parenthèse dans le tumulte du quotidien propice à une pensée plus profonde. Connu des grandes sagesses d’Orient et d’Occident, ce “pouvoir du silence” est aujourd’hui exploré et attesté par les neurosciences.
avec Michel Le Van Quyen, Chercheur en neurosciences à l’INSERM, au Laboratoire d’imagerie biomédicale (LIB).
Après Sup Télécom Bretagne en 1987, Michel Le Van Quyen s’est réorienté vers les neurosciences, réalisant un doctorat sous la direction de Francisco Varela. Il a développé des méthodes mathématiques pour comprendre la dynamique complexe du cerveau, notamment dans l’épilepsie. Après un post-doctorat en Allemagne, il a intégré l’INSERM en France en 2000. Ses recherches actuelles portent sur la modélisation et l’analyse mathématique des activités cérébrales, avec un intérêt particulier pour le neuro-feedback. En 2010, Michel Le Van Quyen a rejoint et dirige un groupe de recherche à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM).
en partenariat avec la Ville de Ploufragan